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قصص اطفال بالفرنسية

قصص اطفال بالفرنسية
قصص اطفال بالفرنسية

la maison de l’escargot

il était une fois un pauvre escargot qui souffrait beaucoup à chaque fois qu’il partait en randonnée, car il avait du mal à suivre le rythme de ses compagnons.
La coccinelle était aussi rapide qu’une souris, le mille-pattes, avec ses mille pattes, ignorait la fatigue, le scarabée prenait même le temps de faire des escapades vers les fleurs.
Le pauvre petit escargot, lui, peinait, soufflait, transpirait tout seul et loin derrière, abandonné par les autres qui n’avaient plus la patience de l’attendre.
Quand le petit escargot parvenait enfin à rejoindre le groupe, les autres petites bêtes s’étaient déjà bien reposées, avaient bien mangé et après avoir bien joué, avaient préparé le campement et dormaient depuis bien longtemps. Et comme il n’y avait plus de place, le petit escargot devait coucher à la belle étoile.
Mais chaque matin, obstiné, il reprenait la route, espérant toujours rattraper ses amis. Pour ne pas s’ennuyer pendant le parcours, il sifflotait, regardait à droite et à gauche, saluait les petites bêtes qu’il rencontrait.
Un jour qu’il avançait le nez en l’air pour admirer le vol d’un beau papillon, le petit escargot buta sur une surface dure qui lui fit perdre l’équilibre.
« Ça alors, mais qu’est-ce que c’est ? » se demanda-t-il car il n’avait jamais vu une chose pareille (ce qui est normal puisqu’il s’agissait d’un coquillage perdu par un enfant qui l’avait ramené du bord de mer.)
D’un naturel curieux, et comme la chose ne bougeait pas, le petit escargot alla voir de plus près et inspecta l’intérieur attentivement. En y pénétrant, il s’aperçut qu’elle était parfaitement à sa taille et de plus très légère à porter. « C’est super ! », jubila alors le petit escargot, « je vais m’en faire une maison. »
Et il se mit en route, le coquillage sur le dos. Quand il arriva au campement, tout le monde dormait déjà mais le lendemain matin, en sortant de son coquillage, le petit escargot remporta un très grand succès et toutes les petites bêtes ressentaient une pointe d’envie.
Ainsi, le petit escargot n’avait plus besoin de se construire une maison chaque nuit, il ne craignait plus ni le grand soleil, ni la pluie et pouvait faire une sieste quand il le voulait.
Les petites bêtes de la forêt cherchèrent alors toutes une maison à se mettre sur le dos, mais en fin de compte il n’y en eut que pour l’escargot.

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قصص اطفال بالفرنسية : وفي هذه الفقرة ستجد قصص باللغة الفرنسية للمبتدئين من اجل تعلم الفرنسية بطريقة بسيطة مع الاستفادة من القصة.

قصة قصيرة بالفرنسية عن الحيوانات

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Le roi des chiens

Le chien terrien invita son cousin le chien de mer. Ils firent ensemble une visite dans la ville. Le chien de mer eut l’occasion d’admirer la vie sur terre avec tous ses bruits et son tapage. Fatigués de leur promenade, ils rentrèrent à la maison du terrien. Ils firent ensuite le tour du château, du jardin, apprécièrent la belle vie avec ses petits bonheurs, puis se reposèrent sous un jasmin qui faisait une belle ombre. A ce moment là, le chien de mer s’enquit auprès de son cousin sur la qualité de sa vie, alors celui-ci répondit que son patron le gâtait en lui procurant tous ses besoins au point de se prendre pour le roi des chiens. Et il proposa à son cousin de quitter définitivement la mer pour vivre avec lui.
Mais celui-ci répondit qu’il ne voulait pas prendre une décision hâtive, et qu’il fallait lui laisser un peu de temps pour retourner la proposition dans tous les sens.
La nuit, le patron du chien de terre arriva, lui mit une laisse autour du cou qu’il noua au jasmin et s’en alla dormir. Le chien aboya toute la nuit et ne ferma l’œil qu’au petit matin.
A son réveil, il ne trouva point son cousin, le chien de mer, sa literie était froide….

قصة سندريلا مختصرة بالفرنسية

قصص اطفال بالفرنسية - قصة سندريلا مختصرة بالفرنسية
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Cendrillon

Il était un brave homme qui vivait dans un pays lointain.
Il avait une belle maison et une ravissante fille.
Il lui donnait tout ce qu’il pouvait.

Alors pour lui faire plaisir, il épousa une veuve qui avait deux filles. Ainsi avec une nouvelle maman et deux soeurs sa fille aurait tout pour être heureuse.

Mais hélas, le brave homme mourut peu après. Tout changea pour la fillette. Sa belle-mère n’aimait que ses deux filles, Anastasia et Javotte, égoîstes, laides et méchantes.

Sa marâtre qui était fort méchante, lui confia des tâches les plus rudes, la faisait coucher au grenier et la malmenait sans cesse. Les filles de la méchante femme traitaient Cendrillon plus mal encore.

Cendrillon s’ennuyait, un jour le roi dit à son majordome, il est grand temps que le Prince mon fils se marie, nous allons organiser un bal aujourd’hui même. Ce soir-là, alors que la cruelle marâtre et ses filles s’apprêtaient à partir pour le bal, Cendrillon, meurtrie et désespérée, s’enfuit dans la cour et se mit à pleurer.

Soudain, Cendrillon entendit une voix. C’était sa marraine la Fée, qui lui dit: “Sèche tes larmes, tu iras au bal, je te le promets, n’oublies pas que j’ai un pouvoir magique. “

elle a transformé la citrouille en un char élégant, des souris par des chevaux fiers, des tiques de chien dans des grenouilles et des petits majordomes.

Mais Cendrillon était triste de voir qu’il portait mal. Une autre baguette magique et les jolies pantoufles de verre semblent. Puis la vieille robe de la fée de Cendrillon s’est transformée en une somptueuse robe de bal. Quand Cendrillon fut prête, la fée lui a donné un avertissement … être de nouveau ici au milieu de la nuit sonnant après minuit … parce que tout sera comme avant. N’ayez pas peur de marraine, je m’en souviendrai.
La voiture est allée au château.

Tout à coup, Cendrillon entendit l’horloge du clocher qui sonnait minuit. Oh! il faut que je m’en aille, dit-elle. Le Prince voulut l’empêcher de partir, mais Cendrillon était déjà sortie de la salle de bal et, sans s’apercevoir qu’elle perdait une de ses pantoufles, avait bondi dans son carosse, qui la ramena chez elle en toute hâte. Le dernier coup de minuit venait à peine de sonner que tout redevint comme avant.

Tout, sauf, l’autre pantoufle de vair qu’elle put conserver en souvenir de cette merveilleuse soirée. Au Palais Royal, un serviteur trouva la pantoufle perdue et l’apporta au Prince. son père le Roi avec l’approbation de la Reine donna ordre de faire essayer la pantoufle à toutes les filles du Royaume et demanda qu’on ramène au Palais Royal celle qui pourrait la chausser. Au hasard de ses recherches, le Prince arriva à la demeure de Cendrillon. Ses soeurs, Anastasia et Javotte, essayèrent la pantoufle mais leurs pieds étaient trop grands. Le Prince allait partir quand Cendrillon demanda de chausser la pantoufle de verre.Sa marraine la Fée apparut et d’un dernier coup de baguette transforma Cendrillon.

قصة قصيرة بالفرنسية عن أميرة

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la belle au bois Dormant

Il était une fois un roi et une reine qui étaient très chagrinés de ne pas avoir d’enfants. Ils tentèrent tout ce qu’il était possible de faire : vœux, pèlerinages, menues dévotions, mais rien n’y faisait.

Enfin pourtant la reine accoucha d’une très belle petite fille. La joie du roi était si grande qu’il fit sonner toutes les cloches du royaume et fit querir toutes les fées qu’on pût trouver dans le pays pour les donner pour marraines à la petite princesse afin que chacune d’elles lui faisant un don, comme c’était la coutume des fées en ce temps-là, la princesse eût par ce moyen toutes les perfections imaginables. Les gens du roi trouvèrent sept fées qui furent conviées à la grande fête organisée par le roi et la reine à l’occasion du baptême de leur fille.

On fit un beau baptême et après la cérémonie, toute la compagnie revint au palais du roi où il y avait un grand festin pour les fées et les mille invités. On mit devant chaque fée un couvert magnifique, avec un étui d’or massif où il y avait une cuillère, une fourchette, et un couteau de fin or, garni de diamants et de rubis.

Mais quand chacun prenait sa place à table, on vit entrer une vieille fée, la fée Mélusine, qu’on n’avait point invitée, parce qu’il y avait plus de cinquante ans qu’elle n’était sortie d’une tour, et qu’on la croyait morte ou enchantée.

Le roi lui fit immédiatement donner un couvert ; mais il n’y eut pas moyen de lui donner un étui d’or massif comme aux autres fées, parce que l’on n’en avait fait faire que sept.

La vieille Mélusine se vexa, crut qu’on la méprisait mais alla s’asseoir à sa place tout en grommelant des menaces entre ses dents. Heureusement, l’une des jeunes fées, qui se trouvait auprès d’elle l’entendit et pensant que Mélusine pourrait donner quelque fâcheux don à la petite princesse, elle alla parler en cachette, derrière la tapisserie à la dernière fée dès le repas terminé. Les deux fées espéraient pouvoir réparer, autant qu’il leur serait possible, le mal que la vieille aurait fait lorsque son tour de faire un vœu pour la princesse serait venu.

Après le repas, le moment arriva où les fées s’avancèrent près du berceau de la princesse pour formuler leurs vœux.

La plus jeune fée s’avança et dit « la princesse sera la plus belle personne du monde ». La seconde dit « la princesse ne sera pas seulement belle, elle sera intelligente et elle aura le cœur et la bonté d’un ange ». Le roi et la reine se sourirent ravis pour leur fille. La quatrième fée prédit à la princesse qu’elle aurait une grâce admirable, la quatrième, qu’elle danserait parfaitement bien ; la cinquième, qu’elle chanterait comme un rossignol ; la sixième, qu’elle jouerait de toutes sortes d’instruments avec perfection. Le tour de la vieille fée étant venu, Mélusine dit, en branlant la tête encore plus de fureur que de vieillesse, « j’ai moi aussi un vœu pour la princesse. A l’âge de 16 ans, la princesse se percera la main d’un fuseau, et elle en mourra. » Ces terribles paroles prononcées, la vieille fée tourna les talons et quitta la salle en écumant de fureur.

Ce terrible don fit frémir toute l’assemblée, tous en avaient oublié qu’une fée n’avait pas encore fait de don à la princesse. C’est à ce moment que la jeune fée sortit de derrière la tapisserie où elle se tenait cachée depuis la fin du repas, et dit tout haut ces paroles :
« Rassurez-vous, roi et reine, votre fille n’en mourra pas ; il est vrai que je n’ai pas assez de puissance pour défaire entièrement ce que mon ancienne a fait. La princesse se percera la main d’un fuseau ; mais au lieu d’en mourir, elle tombera seulement dans un profond sommeil qui durera cent ans, au bout desquels le fils d’un roi viendra la réveiller. »

Le roi, pour tâcher d’éviter le malheur annoncé par la vieille Mélusine, fit publier le jour même un édit, par lequel il défendait à toutes personnes de filer au fuseau, ni d’avoir des fuseaux chez soi, sous peine de mort. Les jours passèrent, la princesse grandit et tous les vœux des fées se réalisèrent. La princesse était la plus belle, la plus intelligente, la plus gracieuse, la plus charitable et la plus douée de tous les royaumes connus. Le jour du seizième anniversaire de la princesse arriva et il se trouve que ce jour là, le roi et la reine étaient absents. La jeune princesse décida de visiter le château, et montant de chambre en chambre, alla jusqu’au haut d’un donjon dans un petit galetas, où une bonne vieille était seule à filer sa quenouille.

Cette bonne femme n’avait point entendu parler des défenses que le roi avait faites de filer au fuseau.
« Que faites-vous là, ma bonne femme ? » dit la princesse.
« Je file, ma belle enfant » lui répondit la vieille qui ne la connaissait pas.
« Ah ! que cela est joli, reprit la princesse, comment faites-vous ? donnez-moi que je vois et j’en ferais bien autant ».
Elle n’eut pas plus tôt pris le fuseau, que comme elle était fort vive, un peu étourdie, elle s’en perça la main, et tomba évanouie.

La bonne vieille, bien embarrassée, crie au secours : on vient de tous côtés, on jette de l’eau au visage de la princesse, on la délace, on lui frappe dans les mains, on lui frotte les tempes avec de l’eau de la reine de Hongrie ; mais rien ne la faisait revenir.
Alors le roi, qui était revenu et monté au bruit, se souvint de la prédiction des fées, et jugeant bien qu’il fallait que cela arrivât, puisque les fées l’avaient dit, fit mettre la princesse dans le plus bel appartement du palais, sur un lit en broderie d’or et d’argent. On eût dit un ange, tant elle était belle ; car son évanouissement n’avait pas ôté les couleurs vives de son teint : ses joues étaient incarnates, et ses lèvres comme du corail ; elle avait seulement les yeux fermés, mais on l’entendait respirer doucement, ce qui faisait voir qu’elle n’était pas morte.

Le roi ordonna qu’on la laissât dormir, jusqu’à ce que l’heure de se réveiller fût venue. La bonne fée qui lui avait sauvé la vie en la condamnant à dormir cent ans, était dans le royaume de Mataquin, à douze mille lieues de là, lorsque l’accident arriva à la princesse ; mais elle en fut avertie en un instant par un petit nain, qui avait des bottes de sept lieues. La fée partit aussitôt, et on la vit au bout d’une heure arriver dans un chariot tout de feu, traîné par des dragons. Le roi lui alla présenter la main à la descente du chariot. Elle approuva tout ce qu’il avait fait ; mais comme elle était grandement prévoyante, elle pensa que quand la princesse viendrait à se réveiller, elle serait bien embarrassée toute seule dans ce vieux château : voici donc ce qu’elle fit.

Elle toucha de sa baguette tout ce qui était dans ce château, gouvernantes, filles d’honneur, femmes de chambre, gentilshommes, officiers, maîtres d’hôtel, cuisiniers, marmitons, galopins, gardes, suisses, pages, valets de pied ; elle toucha aussi tous les chevaux qui étaient dans les écuries, avec les palefreniers, les gros mâtins de basse-cour, et la petite Pouffe, petite chienne de la princesse, qui était auprès d’elle sur son lit. Dès qu’elle les eut touchés, ils s’endormirent tous, pour ne se réveiller qu’en même temps que leur maîtresse, afin d’être tout prêts à la servir quand elle en aurait besoin. Les broches mêmes, qui étaient au feu, toutes pleines de perdrix et de faisans, s’endormirent, et le feu aussi. Tout cela se fit en un moment ; les fées n’étaient pas longues à leur besogne.

Alors le roi et la reine, après avoir baisé leur chère enfant sans qu’elle s’éveillât, furent touchés à leur tour et ils s’endormirent. En un quart d’heure, il poussa tout autour du parc, une si grande quantité de grands arbres de petits buissons, de ronces et d’épines entrelacées les unes dans les autres, que ni bête ni homme n’y aurait pu passer.

On ne voyait plus que le haut des tours du château, encore n’était-ce que de bien loin. Ce fut là le dernier tour de la fée pour s’assurer que la princesse dormirait sans rien avoir à craindre des curieux. Dans tout le pays on parla de la belle princesse endormie, les parents racontèrent l’histoire à leurs enfants qui eux-mêmes la racontèrent à leurs enfants. Les princes arrivaient de tous les royaumes alentours pour tenter de percer les ronces qui protégeaient le château mais à peine les branches étaient-elles coupées qu’elles repoussaient de plus belle. Les princes se faisaient de plus en plus rares à tenter de réveiller la princesse endormie.

Certains oublièrent l’histoire de la princesse et pensaient simplement que le château était hanté par des esprits mauvais. Au bout de cent ans, le fils du roi qui régnait alors, et qui était d’une autre famille que la princesse endormie, étant allé à la chasse de ce côté-là, demanda ce que c’était que des tours qu’il voyait au-dessus d’un grand bois fort épais.

Chacun lui répondit selon qu’il en avait entendu dire. Les uns disaient que c’était un vieux château hanté par des esprits ; les autres, que tous les sorciers de la contrée y faisaient leur sabbat. La plus commune opinion était qu’un ogre y demeurait, et que là il emportait tous les enfants qu’il pouvait attraper.

Le prince ne savait qu’en croire, lorsqu’un vieux paysan prit la parole, et lui dit :

– Mon prince, il y a plus de cinquante ans que j’ai ouï dire à mon père qu’il y avait dans ce château une princesse, la plus belle qu’on eût su voir ; qu’elle y devait dormir cent ans et qu’elle serait réveillée par le fils d’un roi, à qui elle était réservée.

Le jeune prince, à ce discours, se sentit tout de feu ; il crut qu’il mettrait fin à une si belle aventure ; et poussé par l’amour et par la gloire, il résolut de voir sur-le-champ ce qui en était. À peine s’avança-t-il vers le bois, que tous ces grands arbres, ces ronces et ces épines s’écartèrent d’elles-mêmes pour le laisser passer. Il marcha vers le château, qu’il voyait au bout d’une grande avenue où il entra ; et, ce qui le surprit un peu, il vit que personne de ses gens ne l’avait pu suivre, parce que les arbres s’étaient rapprochés dès qu’il avait été passé. Le prince entra dans une grande avant-cour où tout ce qu’il vit d’abord était capable de le glacer de crainte. C’était un silence affreux : l’image de la mort s’y présentait partout, et ce n’était que des corps étendus d’hommes et d’animaux, qui paraissaient morts. Il reconnut pourtant bien, au nez bourgeonné et à la face vermeille des suisses, qu’ils n’étaient qu’endormis, et leurs tasses où il y avait encore quelques gouttes de vin, montraient assez qu’ils s’étaient endormis en buvant.

Il passa une grande cour pavée de marbre ; il monta l’escalier, il entra dans la salle des gardes qui étaient rangés en haie, la carabine sur l’épaule, et ronflant de leur mieux. Il traversa plusieurs chambres pleines de gentilshommes et de dames, dormant tous, les uns debout, les autres assis. Il entra dans une chambre toute dorée, et il vit sur un lit, dont les rideaux étaient ouverts de tous côtés, le plus beau spectacle qu’il eût jamais vu : une princesse qui paraissait avoir quinze ou seize ans, et dont l’éclat resplendissant avait quelque chose de lumineux et de divin. Il s’approcha en tremblant et en admirant et se mit à genoux auprès d’elle.

Alors, comme la fin de l’enchantement était venue, la princesse s’éveilla ; et le regardant avec des yeux plus tendres qu’il eut vu  « Est-ce vous, mon prince ? lui dit-elle, vous vous êtes bien fait attendre. »
Le prince, charmé de ces paroles, et plus encore de la manière dont elles étaient dites, l’assura qu’il l’aimait plus que lui-même.
Cependant tout le palais s’était réveillé avec la princesse ; chacun songeait à faire sa charge, et comme ils n’étaient pas tous amoureux, ils mouraient de faim !

La dame d’honneur, pressée comme les autres, s’impatienta, et dit tout haut à la princesse que la viande était servie. Le prince aida la princesse à se lever et lorsqu’ils allèrent retrouver le roi et la reine réveillés eux aussi, le prince leur demanda la main de leur fille.

قصص بالفرنسية للاطفال مترجمة بالعربية

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قصة les trois ministres

في يوم من الأيام أستدعى الملك وزراءه الثلاثة
un jour le roi convoqua ses trois ministres

وطلب من كل وزير أن يأخذ كيس ويذهب إلى بستان القصر ويملئ
هذا الكيس له من مختلف طيبات الثمار والمزروع
وطلب منهم أن لا يستعينوا بأحد في هذه المهمة و أن لا يسندوها إلى أحد آخر
et demanda à chacun de prendre un sac et d’aller le remplir des fruits et cultures du jardin du château et il leur demanda de ne pas demander d’aide ni de déléguer cette mission

أستغرب الوزراء من طلب الملك و أخذ كل واحد منهم كيسه وأنطلق
إلى البستان
les ministres s’étonnèrent de cette mission mais s’exécutèrent

الوزير الأول حرص على أن يرضي الملك فجمع من كل الثمرات من أفضل وأجود المحصول وكان يتخير الطيب والجيد من الثمار حتى ملئ الكيس
le premier d’entre eux tenait a gagner la “bénédiction” du roi et remplit son sac de tous et des meilleurs fruits et cultures

أما الوزير الثاني فقد كان مقتنع بأن الملك لا يريد الثمار ولا يحتاجها لنفسه وأنه لن يتفحص الثمار فقام بجمع الثمار بكسل و إهمال فلم يتحرى الطيب من الفاسد حتى ملئ الكيس بالثمار كيف ما اتفق . قصص اطفال بالفرنسية
le deuxième ministre était convaincu que le roi se fichait de ces cultures et n’en avait pas besoin et se contenta de remplir nonchalamment son sac en y mettant les mures et les pas mures

أما الوزير الثالث فلم يعتقد أن الملك سوف يهتم بمحتوى الكيس اصلاً فملئ الكيس باالحشائش والأعشاب وأوراق الأشجار .
enfin, le troisième ministre s’est dit que le roi n’allais même pas vérifier le contenu du sac et se contenta de le remplir brindilles et de feuilles d’arbres

وفي اليوم التالي أمر الملك أن يؤتى بالوزراء الثلاثة مع الأكياس التي جمعوها
le lendemain le roi convoqua les trois ministres accompagnés de leurs sacs

فلما اجتمع الوزراء بالملك أمر الملك الجنود بأن يأخذوا الوزراء الثلاثة ويسجنوهم كل واحد منهم على حدة مع الكيس الذي معه لمدة ثلاثة أشهر في سجن بعيد لا يصل إليهم فيه أحد كان, وأن يمنع عنهم الأكل والشراب
une fois réunis, le roi ordonna a ses soldats d’emprisonner ses trois ministre chacun a part avec son sac pendant trois mois dans un endroit ou personne ne peut accéder et qu’on leur interdise l’eau et la nourriture

فالوزير الأول بقي يأكل من طيبات الثمار التي جمعها حتى أنقضت الأشهر الثلاثة
le premier ministre mangea les fruits qu’il a récolté jusqu’à se qu’il finit sa peine

أما الوزير الثاني فقد عاش الشهور الثلاثة في ضيق وقلة حيلة معتمدا على ماصلح فقط من الثمار التي جمعها
le deuxième ministre vit les trois mois dans la gène et le manque ne se nourrissant que parmi les quelques cultures et fruits mangeables qu’il a récolté

و أما الوزير الثالث فقد مات جوع قبل أن ينقضي الشهر الأول
enfin, le troisième ministre mourut de faim avant la fin de sa peine

وهكذا اسأل نفسك من أي نوع أنت ؟
فأنت الآن في بستان الدنيا
maintenant pose-toi la question: à quel ministre tu ressemble?
maintenant que tu es dans le jardin de la vie!

ولك حرية أن تجمع من الأعمال الطيبة أو الأعمال الخبيثة ولكن غداً عندما يأمر ملك الملوك أن تسجن في قبرك في ذلك السجن الضيق المظلم لوحدك قصص اطفال بالفرنسية
tu as la liberté de récolter des bonnes œuvres ou des mauvaises mais demains quand Le Roi des roi ordonne qu’on t’emprisonne seul dans cette prison sombre et étroite qu’est ta tombe

ماذا تعتقد سوف ينفعك غير طيبات الأعمال التي جمعتها في حياتك الدنيا ؟
ne crois-tu pas que ça ne sera que tes bonnes œuvres faites dans la vie ici-bas qui vont t’être utiles

خلاصة resumé:

اليوم هو أول يوم من ما تبقى من حياتك
aujourd’hui est le premier jour de ce qui reste de ta vie

إحرص دائماً على ان تجمع من أعمال صالحة على الأرض للتتنعم بما جنته يداك في الآخرة
dorénavant, veille a faire de bonnes œuvres sur terre afin d’en récolter les bénéfices dans l’au-delà

لأن الندم لاحقاً لا ينفع
parce que le regret ne servira à rien la-bas

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